dimanche 7 février 2010

Le passé fait mal, le présent est difficile et l'avenir nous effraie

" Prendre des années n'est pas très grave car chaque âge a ses plaisirs et ses bonheurs. " (J-P Belmondo)
Lorsque je me dis que dans neuf mois j'aurai 18 ans, je ne vois qu'une année de plus s'ajouter à mes 17 ans. Une année qui vient innocemment se fondre aux autres, sûrement avec quelques centimètres de plus (quoique, à méditer) et une poignée de responsabilités supplémentaire.

Certes, ce jour d'anniversaire demeure pour moi un jour particulier, celui où on reçoit quelques délicates attentions. Les yeux attendris d'une mère qui voit grandir sa fille, les oublis volontaires des amis qui nous tiendront en haleine jusqu'à la dernière minute, le gâteau surprise caché avec le plus grand soin toute la matinée et qui apparaît durant l'heure du déjeuner, les textos envoyés très tôt le matin, la vague de souhaits de joyeux anniversaire lorsqu'on arrive au lycée... On a l'impression d'être le centre du monde le temps d'une journée éphémère.

17 ans, c'est aussi l'âge où je peux apprendre à conduire, là où je pourrai honorer le fameux dicton : "Femme au volant, la mort au tournant", ou pas.

Et finalement la majorité n'est pas si éloignée. Cette vie d'adulte qui n'attend que nous, ces nouvelles responsabilités à endosser, cette nouvelle voiture (uneCoupé Bentley si possible x] ), ce nouvel appartement... Au fond, avoir 17, 18 ou 30 ans importe peu. L'essentiel est de se souvenir du caractère éphémère de la vie et la nécessité de toujours agir pour devenir davantage meilleur. Faire en sorte que chaque malheur laisse une saveur moins amère et profiter le plus longtemps possible des bonheur qui nous sont offerts.

En ce moment le sujet qui occupe l'esprit de tout lycéen est le choix d'orientation et le bac. Pour ma part, après de longs mois de réflexion et compte tenu de mes "brillantes" notes dans les matières scientifiques, j'ai laissé de côté mon ambition pour la faculté de médecine et j'ai décidé de poursuivre des études à l'école de commerce international ISEG de Lille.

J'ai envie de découvrir le monde, voyager et travailler tout en me divertissant.

Vacances et fainéantise


" Rien n'use plus promptement que les vacances, quand elle se prolongent. " (J-C Rufin)

Il est vrai que lorsque je suis en vacances je fais preuve d'une paresse inégalable. Toutes les excuses sont bonnes pour m'éviter toutes obligations qui me demanderait trop d'effort de ma part.

En vraie feignante qui se respecte, je répond à quelques jours, voire quelques semaines aux textos qu'on m'envoie, ce qui n'a pas échappé à certaines personnes. Non, je n'ai pas disparu. La raison est que je suis overbookée non seulement pendant la période scolaire mais aussi pendant les vacances, période durant laquelle je profite pour sortir, faire du rangement, arranger mes cours et surtout de les réviser. Je compte bien revoir un peu tout le monde aussi, avant tout ma Lolita que je n'ai pas vu et à qui je n'ai pas parlé depuis un bon bout de temps.

De plus, cette fois-ci mes parents ont prévu un petit séjours à Tokyo, ce qui est loin de me déplaire, même si le voyage n'est que de courte durée. Bref, je fais un tas de choses dont la plupart ne me viennent pas à l'esprit auparavant.

Et tant que j'y pense, c'est bientôt la Saint-Valentin non ? Eh bien cette année je crois qu'en ce qui me concerne c'est mort. Je me retrouve alone. A moins que l'amour me retombe dessus cette semaine qui sait ? :)


Et vous, quel est votre programme pour ces vacances ?

mardi 26 janvier 2010

Tourbillon amoureux



" Le bonheur est une chose qui se vit et se sent et non qui se raisonne et qui se définit " (de Unamuno)

C'est peut-être pour cela que je n'arrive pas à écrire cet article. Que je ne parviens pas à aboutir à un texte qui expliquerait clairement la présence de ce foisonnement de sentiments intérieurs. C'est peut-être tout simplement parce que je ne peux l'expliquer.

Au fond, je pourrais me restreindre de décrire mes sentiments pour éviter une exposition d'esquisses de phrases maladroites et ne laisser que le reste. Je trouve que le titre, la citation et la photographie résument parfaitement ce que je ressens en ce moment. Cette vaste étendue contrastée d'ombre et de lumière où s'agite le plus compliqué des êtres : une jeune fille amoureuse. Elle n'en a que faire du reste et tourbillonne avec ses pensées jusqu'à ce qu'elle tombe puis s'endorme au rythme des battements de son coeur, pour recommencer à son réveil. Tout ce qu'il y a de plus niais, c'est vrai. Puisqu'en réalité je suis peut-être loin du compte. Ce ne sont sans doute que moi et mes espérances qui mettent en mouvement le bonheur figé de cette fille, le sentiment amoureux remuant ce coeur, qui ne ressent finalement pas grand-chose.

Je n'ai jamais été douée pour mettre des mots sur les sentiments que j'éprouve. Et je suis en train de vous en donner la preuve. Mais cela m'aura au moins permis de prendre goût à la lecture et de comprendre autant un personnage de roman. De me glisser dans la vie de ce dernier et d'assister au récit de la vie d'une autre personne tout en ayant l'impression de me voir moi.

La jeune fille s'abandonna au bonheur de respirer, et le repos de la campagne la calma comme un bain frais. Toutes les be^tres qui s'aveillent quand vient le soir emplissaient les demi-ténèbres d'une agitation silencieuse. Il semblait à Jeanne que son coeur s'élargissait, pleins de murmures comme cette soirée claire, fourmillant soudain de mille désirs rôdeurs. Une affinité l'unissait à cette poésie vivante et dans la molle blancheur de la nuit elle sentait des frissons surhumains, palpiter des espoirs insaisissables, quelque chose comme un souffle de bonheur.

Elle se mit à rêver d'amour. L'amour ! Il l'emplissait depuis quatre années de l'anxiété croissante de son approche. Maintenant elle était libre de l'aimer. Elle n'avait plus qu'à aller le voir et le connaître un peu plus. Comment était-il vraiment au fond ? Elle ne le savait pas. Tout ce qu'elle savait c'est qu'elle l'adorait de toute son âme et qu'elle l'admirait par sa démarche, sa façon d'être, son humour, son regard par dessus tout. Elle rêvait qu'un jour ils iraient tous les deux main dans la main admirer les étoiles en un soir estival, qu'ils pénètreraient aisément jusqu'à leur plus secrètes pensées, tout en y mêlant amour et tendresse.

Et cela continuerait indéfiniment dans la sérénité d'une affection indescriptible...

Tout ça, je le ressens. Comme quoi, l'amour peut nous faire aimer ce qu'on détestait le plus au monde.




dimanche 24 janvier 2010

" l'amour qui naît subitement est le plus long à guérir "


" On aime vraiment que lorsqu'on aime sans raison et quiconque doit aimer aime à première vue " (A. France)

Je n'ai jamais trop aimé parler de mes sentiments. Ce n'est pas mon genre, ou plutôt ça ne l'était pas. Je n'ai jamais eu de problème pour communiquer et m'ouvrir aux gens alors pourquoi parler d'amour serait un sujet plus taboo ?

Ca fait un bon moment que mon coeur bat pour un garçon. Je le croise tous les jours dans les couloirs du lycée et il est dans ma classe d'italien. La rumeur s'est vite répandue et je n'ai jamais été aussi populaire. Des chuchottis par-ci par-là, des regards. Ca me fait quelque peu rire d'entendre les préjugés et les bêtises aussi. Pourquoi ces réactions ? Une attirance frivole selon vous ? Dans tous les cas je n'ai rien à me reprocher, je n'ai rien fait de mal après tout.
L'amour ne se commande pas, c'est quelque chose qui nous tombe dessus. Quand on aime, on aime c'est tout ! Il n'y a pas d'explication à donner. Difficile de tourner la page quand on croyais que c'était l'homme de notre vie. Il suffit d'un peu de temps.


Et sache-le, Je ne te hais point*.

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" Aimes comme tu aimes, d'un amour fort et solide, aime-le, car cet amour ne sera jamais étermnel, un jour il s'en ira, il te manquera, et lui il t'oubliera..."



* A ne pas prendre au sens strict du terme.

Dépensière, un vilain défaut...

Puisque j'adore parler de vêtements, de tout ce qui touche à la mode et le shopping, je ne vais pas faire l'impasse sur ces sujets.
Depuis quelque temps,et pour diverses raisons, le budget a été vu à la hausse. Je sucombe aux coups de coeur et j'achète presque sans compter. Moi dépensière ? Oui et non. On va dire que j'adore faire les magasins. Comme toutes les filles quoi. Ce n'est pas un crime, si ? Mais bon, j'achète ce dont j'ai envie et vraiment besoin ( Quoique, ça reste à vérifier ), même s'il m'arrive parfois d'attraper la " fièvre acheteuse " et de faire des folies. Ma plus grande folie ? Un manteau à 180 euros, celui que je porte ces derniers temps. C'est un besoin que je qualifie de frivole, je l'avoue, mais je ne peux résister quand une envie me prend.

Contrairement à beaucoup d'autres personnes, je n'aime pas les soldes. J'y allais les années précédentes et je n'ai jamais trouvé un article soldé à mon goût et j'ai toujours fini par acheter des articles non soldés de la nouvelle collection. Evidemment, les vendeurs ne sont pas si bêtes que ça... Et je trouve totalement ridicule et incensé lorsque je vois à la télévision les gens attendre l'ouverture du magasin pour se ruer comme des furies sur les articles --'
Récemment, autant dire hier, j'ai acheté 2 shorts, un sac, des bottines et le nouveau parfum de Nina Ricci. Ma carte de crédit a pas mal souffert et mon compte en banque aussi par la même occasion... Je pense que les garçons, eux, n'ont pas ce genre de soucis, n'est-ce pas ? :) Mais comme la philosophie le dit : " le plaisir est pour les fous, le bonheur est le plaisir des sages ". Si le fait de me faire plaisir fait de moi une folle, alors ça me va ;)
Tiph'

samedi 23 janvier 2010

Bonne à marier ?



Je suis d'un naturel oisif, c'est indéniable. J'ai toujours la fâcheuse habitude de repousser au lendemain mes obligations et de m'en mordre les doigts ensuite. Et puis entre nous, se prélasser devant la télé ou devant le PC, parler des heures de tout et de rien avec ses amis est bien plus intéressant que se démener pour faire les devoirs ou ranger sa chambre n'est-ce pas ?

Mais ces derniers temps, j'ai de l'énergie à revendre dans les activités qui ne me plaisaient point auparavant, comme les tâches ménagères, le rangement, la cuisine... Dès que j'ai un peu de temps devant moi et que je ne prévois rien d'intéressant, je m'y met. J'essaie d'organiser au mieux mes rangements, faire le tri dans mes affaires scolaires, et même m'essayer aux desserts. C'est plutôt étrange. A tel point qu'une de mes meilleures amies m'en a fait la remarque : " Tu ferais une très bonne épouse ! " Alors puisqu'elle le dit, voilà, je suis officiellement une épouse parfaite qui attend sagement son prince charmant. Mais ne vous emballez pas, jamais je ne serai une Desperate Housewife ! :)

Des réctions ? Allez-y, je suis ouverte à tout avis constructif :)

vendredi 22 janvier 2010

♥ Toutes choses a un début...


Tiph', Titi, deux surnoms pour une seule personne. J'ai 17 ans mais je suis toujours une jeune pousse. J'entame ma dernière année de lycée, faites de découvertes mais aussi de pertes. J'aperçois un peu plus chaque jour le ciel et l'étendue du monde qui m'entoure, et les fleurs qui m'accompagnent sont ma famille et mes plus proches amis. J'entame la construction de mon avenir qui demeure incertain pour le moment.

Ceux et celles qui me suivent depuis longtemps ne seront pas étonnés. Après seulement quelques mois passés sur l'ancien blog, j'ai décidé de m'installer sur un nouveau, en espérant que celui-ci ne fera pas le fruit de mon éternelle insatisfaction.

J'ai beau y être attachée et avoir rédigé pas mal d'articles, un évènement dans ma vie, si je puis dire, a mis un terme à mon inspiration. L'inspiration et l'envie avaient déserté l'endroit, et moi qui adore discuer de tout et de rien et avoir en retour des critiques constructives, ça m'a quelque peu perturbée. Je suis bien consciente qu'à force de m'éparpiller n'importe où j'égare certains de mes lecteurs, mais promis, cette fois-ci c'est la bonne ! Je ferai en sorte d'être la plus créative possible, histoire de ne pas ennuyer tout le lectorat !


Pourquoi Sweet-feelings ? Il faut déjà savoir que pour trouver le nom qu'allait avoir mon blog, j'ai trimé. Au départ je voulais une expression idiomatique anglaise car j'aime ces tournures que l'on peut traduire littéralement. Puis je me suis tournée vers des phrases qui me correspondent. Voici donc, Sweet-feelings car je suis en quelque sorte une salade de sentiments et de sens qui aime les faire partager aux autres.

La recette du blog, elle, reste la même. Vous n'échapperez pas à la narration de mes péripéties et à mes coups de coeur (photos, livres, ... garçons ?). Trève de bavardage, je vous souhaite une bonne lecture.




Tiph'